lambdaway :: esprit

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_img http://lambdaway.free.fr/workshop/data/le-doigt-de-Dieu.jpg

{center 
[[esprit & matière|?view=esprit_matiere]] | [[conscience|?view=nostalgie]] | [[anges]] | [[giordano_bruno]] | [[relativité|?view=relativite_complexe]] | [[noosphere]] 
}

_h1 esprit & matière

_p Quelques réflexions libres et iconoclastes sur l'esprit et la matière à travers un modèle sur la mémoire.

_p Nous baignons dans un océan d'ondes électro-magnétiques produites par un très grand nombre d'émetteurs, radios, télévisions, téléphones, ordinateurs, micro-ondes, ... Certaines fréquences sont directement perceptibles par nos sens, par exemple la lumière grâce à nos yeux. Pour les autres fréquences nous avons besoin de "prothèses", une radio, une téléviseur, un "smartphone", un ordinateur. Nous savons les utiliser pour discerner dans cet effroyable bruit blanc France Musique ou Rire & Chanson sur notre transistor, BFMTV ou ARTE sur notre TV, Paul ou Jacques sur notre smartphone, tel ou tel site web avec l'ordinateur. En allumant une radio et en choisissant la bonne fréquence, on extrait du chaos du bruit blanc, une suite de sons structurés, des notes, des mélodies, des harmonies, des phonèmes, c'est à dire des séquences d'informations que notre cerveau peut comprendre, interpréter, stocker. Dans le cas des smartphones et des ordinateurs on peut même injecter nos propres informations dans cet océan, qui deviennent virtuellement disponibles à ceux qui en ont le code d'accès. On peut considérer cet océan électro-magnétique comme un espace parallèle contenant une information répartie de façon uniforme, homogène, continue, atemporelle, à une partie de laquelle nous avons accès, en lecture et en écriture, en fonction d'un code donné, la fréquence de l'émetteur, le numéro de téléphone, l'adresse IP.

_p {b Note:} Avez-vous remarqué que les émissions qualifiées de {b en direct ou live}, soi-disant consommées en temps réel, sont en fait du {b différé} à court terme. Elles sont enregistrées dans une mémoire et c’est à cette mémoire qu’on est connecté. On peut donc les suspendre quelques instants sans perdre le fil. Ce qui serait impossible sans cette mémoire tampon. Mille personnes regardent la même émission avec divers décalages plus ou moins importants. Impossible sans la mémoire tampon. Qui sera conservée plus ou moins longtemps et accessible dans la rubrique {b replay}.

_p Quand [[James Clerck Maxwell|?view=maxwell]] a créé la théorie de l'Electro-Magnétisme en 1864 il donna corps à ce qui était un fatras d'expériences sur les phénomènes électriques et magnétiques qui semblaient relever de la magie, il prédit l'existence des ondes électromagnétiques se déployant dans un hypothétique éther et ouvrit la voie à ce qui allait être la Relativité et les nouvelles conceptions sur l'espace et le temps. Dont le premier résultat fut d'oublier un éther devenu inutile.

_p Cela c'est la réalité, c'est du moins un modèle qui a fait ses preuves, c'est du concret, il n'y a aucune magie. Pourquoi n'en serait-il pas de même quand on essaie de comprendre ce qu'est l'esprit et ses rapports avec la matière ?

_p Voici un modèle possible : {b Notre mémoire est hors de nous !}

_p Les informations que nous recevons par l'intermédiaire de nos sens sont traitées dans notre cerveau (dans tout le corps à des degrés divers) et sont immédiatement enregistrées dans un espace parallèle. Peut-être dans la {b noosphère.} chère à Teilhard de Chardin. La nature de cet espace est inconnue, tout comme celle du milieu dans lequel se propagent les ondes électro-magnétiques, bien réelles pourtant. 
°°°
{blockquote {@ style="transform:rotate(-2deg)"}
_p {b Caution, for geeks only:} {i Cet espace pourrait être le conjugué du notre, quadri-dimensionnel. Suivant la Relativité Restreinte la signature de la métrique de notre espace est {code [1 1 1 i]}, trois dimensions spatiales réelles et une dimension temporelle imaginaire. On pourrait penser que celle de l'espace conjugué est {code [i i i 1]}, ce qui donnerait au couple formé par notre espace et le conjugué une signature totalement symétrique {code [x y z t]}, avec quatre dimensions complexes. La Relativité Complexe dont avait rêvé [[Jean-Emile Charon|?view=relativite_complexe]], un physicien un peu fou, un vrai donc...}
}
°°°
_p Nous aurions donc dans l'espace courant la matière/énergie avec une entropie croissante, et dans le conjugué l'information avec une entropie décroissante. Le tout en interaction et en équilibre. Brillouin y avait pensé en transformant le Second Principe de la Thermodynamique exprimé sous la forme d'une inégalité en une constante, une égalité, un invariant, l'entropie de la matière/information est constante. D'une certaine façon il y a échange entre la matière et l'information, échange de "qualité". Les Taoistes semblent dire quelque chose d'analogue avec le Yin et le Yang agissant sur un océan de mots. Alonzo Church également avec le lambda-calcul construit sur trois simples règles {code [ x := w | λw.x | xx ]}, mère de tous les algorithmes. Une machine de Turing. cf [[fromroots2canopy]], [[coding]].

_p Suivant ce modèle nos informations seraient donc stockées dans cet espace conjugué, statique, où le temps ne s'écoule pas - pas plus que dans le notre - déployé comme les trois autres, des informations disponibles à jamais. Un immense hologramme, un océan d'informations intimement mélangées - comme le sont nos données dans le réseau des data-centers - mais parfaitement privées. Chacun ayant accès en lecture et en écriture à ses propres informations, signées par une clé unique, pourquoi pas l'ADN. Informations accessibles pendant les périodes d'éveil, dans un effort de sérialisation, de mise en séquence chronologique de données statiques. Informations accessibles dans les périodes de sommeil profond, paradoxal, sans effort, ... et si difficiles à reconstruire au réveil, quand vient le moment de passer de l'image statique à la séquence de mots sensée la décrire. Qui n'a pas ressenti cette difficulté à traduire en mots un rêve "flash" où le temps n'existe pas. Un tableau ne se lit pas de gauche à droite et de haut en bas, il se contemple dans un mouvement aléatoire de l'oeil, au gré des informations/émotions qu'il révèle en nous. Le décrire en séquences de mots relève d'un choix de priorités qui en altère inévitablement le sens.

_p {b Informations privées ? Peut-être pas autant qu'on l'imagine.} Si l'on en croit ce modèle, deux jumeaux à l'ADN presque identique peuvent partager une grande partie de cette mémoire, puisque elle est hors d'eux. On comprend pourquoi, il n'y a là aucune magie. On peut même avoir l'illusion de converser avec les morts, du moins ceux dont l'ADN est proche, comme on peut pénétrer dans une pièce fermée à clé à l'aide d'une clé plus ou moins foireuse, à la manière de ces clés ouvrant toutes les portes des chambres d'un hôtel, plus ou moins aidé par un état second, alcoolisé, drogué, comateux, sous hypnose. On peut soi-même avoir accès à sa propre mémoire mais à des années de distance, mélangeant le passé et le présent. De nombreuses expériences paranormales peuvent ainsi trouver une explication "scientifique", scientifique car réfutable, reproductible et partageable. Le modèle vaut par ce qu'il permet d'expliquer et de découvrir.

_p Tout se passe donc dans la translation entre la mémoire répartie spatialement (statiquement) dans cet espace parallèle et les informations que notre cerveau en extrait de façon séquentielle, chronologiquement. J'imagine qu'il doit y avoir un langage interne, primaire, du cerveau capable de traiter "spatialement" cette mémoire externe en plus du langage externe, "conscient", qui nous permet de la structurer temporellement. Permettant le passage du tableau de 30cmx30cm au livre de cent pages qui le décrit.

_p {b Le langage est une clé}. Au début était le Verbe.

{blockquote {@ style="transform:rotate(-2deg); padding:10px; border:1px solid white;"}
_h4 itération vs récursion, en seconde lecture, éventuellement :
_p On connait deux grands types de langages de programmation, l'impératif où tout est décrit en séquences d'instructions et le fonctionnel où tout est décrit en composition de fonctions. Le premier connait le temps, le second non. Le premier utilise essentiellement {b l'itération}, le second {b la récursion}. On dit que "l'itération est humaine, la récursion divine". En fait l'itération est le mode de fonctionnement de l'ordinateur, basé sur la répétition d'une séquence d'instructions en ordre chronologique. La récursion est une mise en abyme, façon "vache qui rit". Comme illustration décrivons les deux approches pour compter la longueur d'un mot :

{pre

A) mode impératif, exécute la série d'instructions suivantes
1) démarre avec N=0, 
2) tant qu'il y a des caractères :
3)   ajoute 1 à N
4)   passe au suivant
3) retourne N 
 
B) mode récursif, je déclare que :
si le mot n'a aucun caractère 
alors longueur = 0
sinon longueur = 1 + longueur du mot sauf le premier caractère
et débrouille-toi avec ça !
}

_p En mode impératif, laborieusement, on va suivre les instructions autant de fois que nécessaire, comptant scrupuleusement les caractères composant le mot. En mode récursif on dit que la longueur d'un mot est égale à 1 plus la longueur du mot dont on a enlevé le premier caractère ... qui est donc égale à 1 plus la longueur de ce nouveau mot dont on a enlevé le premier caractère ... et ainsi de suite, une mise en abyme jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Là on a le résultat. 
}

_p Pour des taches aussi élémentaires il est difficile de comprendre le gain apporté par le mode récursif, mais dès que les choses se compliquent ce mode prend toute sa valeur, par exemple [[hilbert|http://lambdaway.free.fr/lambdaspeech/index.php?view=hilbert]] ou [[fractal_tree]]. Le mode de fonctionnement du cerveau relève certainement mieux d'une approche récursive que d'une approche itérative. Il en est d'ailleurs de même pour le fonctionnement du WEB, du réseau interconnectant des milliards d'ordinateurs qui en sont les neurones, sans hiérarchie apparente, sans maître du jeu, tant des algorithmes que des infrastructures matérielles. Et tant que les GAFAM n'en auront pas pris le total contrôle.

_p Ce qui me rend optimiste c'est que nous pouvons (re)prendre le contrôle des algorithmes et que les machines pour les faire tourner ne sont pas limitées au silicium dopé. Les portes logiques {code [NON ET OU]} avec lesquelles on peut {i in fine} écrire tous les algorithmes, peuvent être physiquement construites sur d'autres supports, par exemple la matière végétale et organique, les organismes vivants. Notre propre cerveau est une machine programmable (en dehors de tout implant au silicium), les arbres sont programmables, les nuages probablement aussi. On peut même imaginer un monde où les organismes vivants seraient interconnectés sans la moindre prothèse intermédiaire métallique, sans ordinateurs, sans smartphones. Connexion directe entre les hommes et la nature. Intelligence partagée, immédiate. Certains peuples dits primitifs, les anciens ne nous ont pas attendus. On ne fait que retrouver des choses connues avec des outils conceptuels plus modernes. C'est rassurant. Au diable le Zuckerberg et son Metaverse de carton...

_p à suivre ... par exemple ici [[libres réflexions angéliques|?view=anges]].

_p {i Alain Marty (2020/08/16)}

_h2 ref

_ul [[anges]]
_ul [[conscience_electromagnetique_1.htm|http://www.unisson06.org/dossiers/science/conscience_electromagnetique_1.htm]]
_ul [[conscience_electromagnetique_2.htm|http://www.unisson06.org/dossiers/science/conscience_electromagnetique_2.htm]]
_ul [[mémoire|http://epsilonwiki.free.fr/portail/index.php?view=memoire]] et [[mémoire| http://amartyfree.free.fr/alain.marty/index.php?page=memoire]].
_ul [[entropie| http://epsilonwiki.free.fr/portail/index.php?view=entropie]] et [[entropy]]
_ul [[section dorée| http://epsilonwiki.free.fr/portail/index.php?view=sectiondoree]]
_ul [[YinYang]]
_ul [[invariants & transformations|?view=invariants]]
_ul [[penrose|https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/theorie-relativite-generale-roger-penrose-260/]]
_ul ...

{blockquote {@ style="transform:rotate(-2deg); padding:10px;" }
_p {b Mise au point} : J'ai compris que certaines personnes ont ressenti un certain malaise à la lecture de cette page. Esotérisme de bazar, science mal comprise, délire fumeux pour tout dire. J'ai écrit cette page sans aucune prétention, ni ésotérique, ni scientifique, avec une certaine distantiation, un peu d'humour et une seule idée : {b tenter d'appliquer au paranormal une grille de lecture qui aide à l'explorer, sans le rejeter donc et loin des délires des charlatans de tous bords}. A chacun d'y trouver son compte ou de passer au large sans jugement a priori sur mon état de santé mentale. 
}

_h2 petit complément

_p Voici un e-mail adressé à Guillaume Sanchez le 31 Août 2020, suite à un échange de courriers entre Georges Wursteisen et Michel Fiszleiber à propos de "spiritualité".

{prewrap

Cher Guillaume que je ne connais pas encore,

A propos des deux secrets que vous nous avez confiés dans votre dernier e-mail, j’aimerais apporter un remède qui m’aide à supporter l’idée de la mort.

Il s’agit d’un modèle sur la mémoire que j’esquisse rapidement dans cette page :
	- [[http://lambdaway.free.fr/lambdawalks/?view=esprit_matiere|http://lambdaway.free.fr/lambdawalks/?view=esprit_matiere]]

selon lequel toutes les "informations” qui sont passées en nous tout au long de la vie sont en fait hors de nous, hors de notre cerveau, de notre corps, bien rangées et pour toujours dans un univers parallèle, au même titre que les données numériques stockées dans les data-centers répartis sur le réseau web. Quand nous mourrons elles restent, à jamais.

Chacun de nous y a accès de façon consciente et immédiate. Mais aussi, et c’est heureux, de façon privée, disons avec sa clé ADN, unique. A tel point qu’on pense qu’elles sont en nous, dans notre corps, notre cerveau.

Or il est intéressant d’imaginer que tel n’est pas le cas.

Si l’on en croit ce modèle - et donc que notre espace mémoire est privé et hors de nous, comme les pages que nous écrivons sur le web - on peut admettre que des accès “pirates” puissent exister. Des accès furtifs qui peuvent expliquer de façon rationnelle, simple, sans intervention divine, quelques événements de type “paranormal" (télépathie, parler avec les morts, expérience  de mort imminente, réincarnation, parler avec les arbres, les animaux, …), un domaine dans lequel les charlatans s’en donnent à coeur joie.

Je peux comprendre ainsi comment deux jumeaux aux deux bouts de la planète mais partageant un ADN quasi-identique (et donc le même espace mémoire) peuvent se parler. Je comprends comment, dans certains moments de sommeil paradoxal, je peux parler avec mon père, ou plutôt je peux pénétrer dans son espace de mémoire et découvrir des moments de sa vie, grâce à quelques “bugs” d’ADN, puisque ils sont assez proches. Je comprends l’expérience de mort imminente comme un voyage instantané dans son propre espace mémoire, sans chronologie, que celui qui a échappée à la mort tentera laborieusement de faire passer au filtre séquentiel du langage, comme on tente de décrire un tableau en longues séquences de mots.

Depuis que Colette, ma mie, m’a quitté, il y a trois mois maintenant, à la suite d’une longue maladie dégénérative, sept longues années, ce modèle m’aide à supporter le chagrin. {b Colette n’existe plus mais sa mémoire si}. A moi d'en trouver les clés. Nous n’avions pas le même ADN, mais cinquante ans de vie commune devraient me permettre d’y accéder par effraction, à l’occasion d’un bug d’ADN, d’un sommeil paradoxal, d’une anesthésie ou d’un choc violent, ou par l’intermédiaire d’un “langage” adapté (j’y travaille, mais oui !) pourquoi pas. Et quand ce sera mon tour d’être réduit en cendres, nos mémoires entremêlées toujours conservées dans cet océan parallèle, il est possible que quelques êtres vivants viennent nous rendre visite de temps en temps pour passer de bons moments. Vous peut-être et pas seulement quelques moines tibétains qui semblent avoir leurs clés propres. Ils ne nous ont pas attendu. Rien n'est nouveau sous le soleil.

Ce modèle me va bien. {i Une théorie est dite scientifique si elle est réfutable}. Ce modèle est réfutable et il est aussi rationnel que le sont les équations de Maxwell sur l’électro-magnétisme, sans besoin d’un quelconque éther matériel, comme Einstein l’a si bien démontré. Notre mémoire hors de nous est aussi réelle que cet océan d’informations (TF1, Arte, Rire & Chansons, échanges téléphoniques, ...) dans lequel nous baignons en continu, accessible à partir des prothèses ordinateurs, smartphones, pour qui connait l’adresse IP, le numéro de téléphone.

Comme le disait Laplace à Bonaparte qui l’interrogeait sur l’existence de Dieu “{i Je n’en ai pas eu besoin dans mes équations}”. Pas besoin donc d’être athée, agnostique suffit. Ce modèle de la mémoire me permet d’éviter et les charlatans du paranormal, religions y compris, et le vide de la mort fin de partie après laquelle rien n’existe plus. Ce modèle m’aide à vivre, à combattre le chagrin de la perte d’un être cher, à accepter ma propre mort et à jouir de la vie qui m’est offerte.

Ce modèle est partageable, et c’est ce que j’essaie de faire ici. 
Votre opinion m’intéresse.

Amitiés
Alain Marty
}

_h2 et puis ...

_p Dans cette page se trouvent les rudiments d’un modèle qui m’aide à vivre sans avoir besoin d’un quelconque dieu inventé par les hommes. Je n’en ai pas besoin pour me consoler des blessures de la vie. Ce modèle m’aide à entrevoir derrière les descriptions foireuses de phénomènes soi-disant paranormaux, des explications plus raisonnables, plus scientifiques parce que réfutables et partageables.
_p Si je dis que deux jumeaux aux deux bouts de la planète écrivant en même temps la même phrase sont en liaison télépathique, je n’explique rien, j’invente un mot qui cache ma méconnaissance. Si je dis que grâce à leur ADN identique ils partagent le même emplacement mémoire quelque part dans un monde parallèle j’établis un lien avec le monde actuel de l’internet et une quantité d’outils conceptuels pour explorer plus avant, expérimenter, partager et peut-être découvir de nouveaux horizons. Le monde n’avait pas besoin des équations de Maxwell pour manipuler les nombreux phénomènes électriques et magnétiques présentés comme de simples curiosités de foire. Mais avec ses 4 équations, synthètisant de façon élégante tous ces phénomènes, Maxwell a découvert l’existence des ondes électro-magnétiques et on connait la suite. En remplaçant les expériences de télépathie, d’échanges avec les morts, de mort imminente, de ré-incarnation et autres manips chères aux charlatans, par un seul modèle basé sur la mémoire hors de nous, je pense qu’on est dans la bonne voie. On remet les charlatans à leur place et on peut avancer dans une étude sérieuse, scientifique - donc réfutable et partageable - et peut-être riche de découvertes.

_p Quand Léonard de Vinci rêvait de voler et dessinait ses machines volantes il était loin de compte, ses machines ne volaient pas. Elles ne pouvaient absolument pas voler, simple question de mesure, de proportion, de matière, ce n'était pas le moment. Quand je pense à ce langage {i λ-calculesque}, [[fromroots2canopy]], qui m’ouvrirait la porte à la maîtrise consciente de ma mémoire et à celle de quelques autres personnes plus ou moins proches, par exemple à la [[mémoire de Colette|?view=colette]], pas par effraction aléatoire dans les périodes de sommeil paradoxal mais de façon continue, contrôlée, longue, à tel point qu’il ne serait plus possible de faire la différence entre le réel et le virtuel, quand j’y pense donc je sais que j’en suis aussi loin que Léonard l'était des machines volantes réelles.

_p Mais je veux croire qu’on y arrivera un jour, sans prothèse métallique, depuis notre cerveau même, piloté par un langage fait de Yin et de Yang en interaction récursive. Alors on pourra s’allonger dans l’herbe, sans avoir besoin d’en fumer, et on écoutera en silence les arbres, le vent, les nuages et le chant des oiseaux. Voir par exemple en fin de cette page [[Boby Lapointe|http://b2b3.free.fr/confs/?view=mots_3]].

_h2 et encore ...

_p Par une belle après-midi du 25 Novembre, commencée dans un restaurant végane de la place Rigaud, poursuivie dans une café de la place de la République et terminée sur le Quai Vauban, j'ai eu le plaisir d'échanger de nombreuses réflexions avec Catherine et Thierry, rencontrés par le plus grand des hasards et qui en avaient beaucoup à dire sur le sujet de l'esprit et de la matière. Et j'en suis arrivé à découvrir que dans cette page intitulée "esprit & matière" j'avais tout simplement oublié de parler de ... l'esprit.

_p En effet si, dans mon modèle, tout être vivant peut être considéré comme une "machine" à traiter l'information, au moins celle qui passe par son enveloppe corporelle, et à la déposer plus ou moins bien filtrée et structurée dans son petit espace mémoire protégé de la "noosphère", une des particularités importantes est que tout être vivant a "conscience" de son état d'être vivant. Qu'on l'appelle "esprit" ou "âme", cette "conscience" existe bel et bien et on est en droit de se poser la question de son devenir après la mort.

_p Eh bien, "malheureusement", dans le modèle que j'explore la réponse est très simple : à l'instant de la mort la conscience disparaît ! C'est bien triste et j'aurais bien aimé qu'il en fût autrement mais l'application sans "état d'âme" de la logique scientifique est que quand cette machine à traiter l'information qu'est l'être vivant cesse de fonctionner la conscience s'éteint pour toujours. La mémoire reste pour l'éternité mais, semble-t'il, il n'y a plus personne qui en connaisse l'existence, qui en ait la clé d'accès.

_p Mais "heureusement" c'est sans compter avec les "bugs" d'ADN ... ces petites imperfections qui, comme on l'a vu, sauvent pas mal de choses. Qui sait si quelqu'un dans dix ans ou un siècle, un être vivant et conscient, n'y tombera pas dessus par hasard, avec l'étrange impression de parler avec un mort au point de le croire vivant quelque part dans un autre univers. D'une certaine façon, même mort, je vivrai donc chez quelqu'un d'autre.

_p Un autre point positif est que de mon vivant je peux moi aussi avoir la chance de visiter la mémoire de quelqu'un d'autre, mort ou vivant, par exemple mon père, Gandhi, Colette ou un moine tibétain vivant à l'autre bout de la terre. A moi de trouver les clés et mon hypothèse est qu'il existe un langage dont la maîtrise pourrait faire de chacun de nous des "canaux" vers des pans entiers de la noosphère. Certains ont ce don inné, d'autres peuvent peut-être l'acquérir par la pratique d'une ascèse "mentale". « om mane padme om » ...

_p Et donc, oui, j'ai bien oublié de parler de l'esprit, tout simplement parce que dans mon modèle l'esprit - l'âme ou la conscience - disparaît au moment de la mort. De ce point de vue je suis un horrible matérialiste qui ne croit pas en la survie de l'âme au delà de la mort. Je dirai que j'accepte la conclusion d'un raisonnement qui se veut scientifique et qui, s'il ne satisfait pas notre égo, ouvre quand même l'espoir que quelque chose de chacun de nous se perpétue au delà de notre mort. On n'a pas vécu pour rien, on a modestement contribué à la construction de cette cathédrale de l'information qui semble être la finalité des êtres vivants.

_p Pendant que le monde "sombre" de la matière, celui dans lequel se meut notre enveloppe corporelle, se perd dans le chaos "entropique", un monde de "lumière" se construit, rempli de formes, de "néguentropie". Toutes les religions en parlent depuis la nuit des temps, chacune dans son propre langage, ses propres dogmes irréfutables. Le modèle que je privilégie n'y échappe pas, mais il présente pour moi l'avantage de ne s'appuyer sur aucun dogme imposable à tous, il est réfutable, il s'appuie sur la science occidentale moderne, tente d'établir un pont avec celle de l'orient et répond en grande partie à mes principales questions existentielles.

_p On peut en discuter ...

{hr}{hr}{hr}

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  {@ src="data/sons/pau_casals_cant_dels_ocells.mp3" 
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 {p Your browser does not support HTML5 audio.}
}

{center Pau Casals, El cant dels ocells}

_p AM | 2020/01/10

{uncover data/FB_IMG_16167536219181.jpg 100 500 Du λ-calcul au TAO}

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